Scoli Acosta — Galerie Laurent Godin

Scoli Acosta à la Galerie Laurent Godin
23 février — 5 avril 2008

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Scoli Acosta, Carbon Footprint

Quand on entre dans la galerie, les premières choses que l’on voit ce sont des petits rectangles colorés qui s’éparpillent dans l’espace… ils permettent de coller les fils électriques au sol ou au plafond et incitent notre regard à les suivre et voir leur destinations. Ensuite, on voit des dessins (qui coûtent quand même 900 euros l’unité!) et qui sont plutôt simples… puis sur le mur situé en face, on voit une feuille format aigle peinte comme un mur de briques bleues. C’est très sobre et peint très simplement… on peut voir les différentes couches du pinceaux et les marques de crayons à papier.Il y a deux écrans de TV où un film défile.
Dans la pièce centrale, des œuvres sont posées au sol. Ce sont des sculptures mais là encore, très simples. Comme des sortes de ready-made. En effet, ce sont des matériaux de récupération qu’il détourne pour en faire des sculptures.
L’image de murs de briques dans les tons bleus est récurrente. Il l’insère aussi bien dans des compositions picturale que sur des moulages de plâtre. Il mélange dans ses compositions des baleines, des bustes d’hommes et de femmes, des cargos, des plantes, des hélices à vent…Il met aussi de la terre ou du sable dans certaines de ses couleurs… à chaque fois on voit les marques, les traits du crayon à papier et à la longue ça devient gênant car on se focalise là-dessus et on ne regarde plus les œuvres dans un ensemble global mais dans le détails des «imperfections».
Sa sculpture avec des bouchons de bouteilles est assez «marrante». Les bouchons originellement colorés sont recouverts de plâtre ou d’enduit et sur les clous il a dessiné de petites fleurs.

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