Camille Bessard L'AN ZERO...

 

 

 

Ce projet est une mise en parallèle de scènes célèbres de la peinture occidentale classique à des photographies mettant en scène ces situations de la vie quotidienne et particulièrement dans la vie intime et familiale.

Il a pour but de montrer une forme de mimétisme dans la société contemporaine de la culture historique chrétienne occidentale.

Montrer que dans les scènes du banal et du quotidien s’intègrent des références inhérentes à notre culture, dans la célébration des fêtes religieuse, la vie du Christ ainsi qu’a toutes les notions religieuse telles que le partage, la fidélité, l’honnêteté, la fraternité…

Exemple : Une scène de repas familiale où le père au centre de la scène de l’image partagerai le pain avec les membre de sa famille en référence à la cène.

Les scènes du projet seraient donc des allégories ou des « tableaux photographique » des notions fondamentales de notre société. On le présentera alors comme un reportage de la quotidienneté et de ses signes sociaux culturels.

Les artistes qui m’influencent sont ceux qui cherchent les signes dans la culture occidentale, et la théâtralité des évènements de la vie. James Wall qui dans son œuvre reprend la célèbre formule de Baudelaire « Peintre de la vie moderne », propose une dialectique entre photographie, tradition académique de la peinture d’histoire, procédures cinématographique et médium publicitaire. Il revendique un idéal qui est « de récupérer le passé – le grand art des musées – et, en même temps, d’être par un effet critique dans la spectacularité ». Il présente des mises en scène rigoureusement élaborées sous la forme de caissons lumineux à l’impact visuel immédiat, il confronte ce qu’il appelle le « High art » à la culture de masse, et cette dernière aux traditions conceptuelles, et esthétiques.

Comme à la manière de Jeff Wall, cette série photographique pourrait être exposée dans des caissons lumineux et accrochée au mur, pour donné une intensité pictural aux photos et ainsi rappeler la technique la mieux appropriée à une démarche qui interroge sans cesse la culture de masse sans pour autant renier l’idéal de beauté en empruntant aux media de la photographie, du cinéma et de la peinture réunis leurs différentes propriétés esthétiques.

Parmis les artistes qui m’influencent il y a aussi David Buckland qui a réalisé quant à lui un pastiche de la grande peinture, en recyclant l’œuvre le mariage d’Arnolfini de Jan Van Eyck pour en saper méthodiquement l’aura, il met en dérision la posture des Arnolfini avec un comique appuyé des costumes et des couleurs kitsch dans sa photographie The mariage of Arnolfini. Ou encore les remake des images pieuses de Pierre et Gilles, et enfin Elaine Sturtevant qui réalise des diptyque entre des peintures chrétiennes et une reproduction photographique jouant sur des effets de clairs obscurs très prononcés et de postures symboliques.

Ici on montrera une série qui aura une unité sur l’ensemble des scènes et des signes rappelant des tableaux célèbre. En insistant sur les gestes qui seront appuyés sur les symboliques des emmotions et les pulsions, ce que Jeff Wall appelle le « Micro-geste », qui devront rappelé l’importante des comportements dans les situations.

Format : Boite lumineuse grand format, installation murale

Références : Florence Paradeis, Paul Graham, Jean-Louis Garnell, Larry Clark, Richard Billingham, Jeff Wall, Cindy Shermann, Nan Goldin, David Buckland, Elaine Sturtevant, Gregory Crewdson …