L’atmosphère est assez proche de celle que l’on rencontre dans une église, comme espace méditatif qui impose une certaine forme de respect. Pas plus tard qu’hier je suis aller sur les coups de cinq heure dans deux églises à la suite.
Notre-dame située dans le quatrième arrondissement et l’église St-laurent dans le dixième arrondissement...
La première était renommée, mais il y avait trop de monde ; enfin trop de fidèles. Ce lieu ne m’a pas semblé respirer la sereiniter mais le profit à plein nez. Le profit, dans un lieu saint c’est dérangeant.
En d’autres termes je me suis demandé pourquoi ces lieux et pas d’autres, comme les parcs publics, les bords de seines ou la forêt.
La fascination exercée par l’espace du souterrain sous ses différentes formes, géologiques (grottes, antres, cavernes) ou culturelles (labyrinthe, cryptes, catacombes), et sociales (métro, égouts, galeries) est liée à l’image parfaite du ventre de la mére, celle du milieu intérieur. C’est de ça qu’il s’agit, l’intériorité spatiale ou mentale.
Cette sensation que l’air a une consistance spirituelle. Ce genre de lieu où personne ne viendra vous perturber et où les sous-fifres de l’état n’ont pas idée d’une existence paralléle.
Le sous-sol peut-être représenté par une anthropologie et zoologie fantastique, là où des légendes sur les richesses cachées au sein de la terre peuvent également être fondées.
Vous savez, l’obscurité et l’ombre ne laissent qu’apparaître la partie immergée de l’iceberg, le reste ne s’offre pas à vous. Il faut aller le chercher.
Ces lumières sont autant de directions que le regard suit.
Peut-être que le moment paraît propice pour rechercher la bonne étoile ; il n’y en a pas. Celles dont je parle sont artificielles et à tout moment peuvent s’éteindre. Une bonne surchauffe et zzzz plus rien... A quoi se fier si seuls les diamants sont éternels.
Mes travaux font référent à :
- « Stalker » d’Andreï Tarkovski sorti en 1979.
- Aux installations de claude Lévèque, très lumineuses et forte en contrastes.
- A la recherche spatiale de Thierry Ehrmann instigateur de la « demeure du chaos » située dans la banlieue de lyon
- Aux recherches visuelles et sensorielles de bill viola notament dans le film "the passing".
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