Marcher au pas ?Les territoires souterrains font voyager la foule, les parcours qu'ils dessinent lui donnent par moments une forme massive, par d'autres éclatée, dans une circulation qui pourrait ne jamais finir, rythmée par sa fréquence. Dans les dédales du transport tous cavalent, chacun vers une destination, dans un chemin parfois fait d'oublis et d'erreurs, de contresens.C'est une histoire de précipitation, à la fois une et multiple qui se dissémine en plein air, dans les boulevards agités ou les rues désertes, les figures y disparaissent dans le mouvement de leur incomplétude. Comprendre la foule c'est en voir la trace, voire en faire la trace, être actrice en suivant ses acteurs. Et ainsi esquisser un mouvement de foule...
Et pour que cette fin fasse écho à la nouvelle dont elle inspire, faire le portrait de l'homme des foules est une démarche hasardeuse, car il ne se livre pas.
