L’objectif de ce travail étant de participer à un « élan créatif » autour de la thématique « fiction quotidienne », il doit se voir avant tout comme un des éléments constitutifs de ce projet. Néanmoins, « Et puisqu’il faut être sociable » (Nov 2003- ), s’inscrit également dans le cadre de mon « répertoire » dont les diverses influences voguent bien souvent sur la mer noire de l’humour… Je me prénomme Léa Lamberdiere, bien que mes travaux soient bien souvent signés de la main de ma pseudonyme « Tagada ». Etudiante en licence d’Arts Plastiques à l’université de Paris VIII (bus 208, RER A, métro ligne 13), j’aime me livrer à cette activité qu’est_ comme je l’ai appelé_ « l’humour-tabou ». Analyste des réactions face à ce phénomène de « barrage à rire », je cherche à chatouiller la cynique et très refoulée petite bête chez mes interlocuteurs…et lecteurs. Provocation (?) Education parentale ( ?)Habile détournement de cause de tristesse ou autre mélancolie( ?), j’éprouve un certain attachement à rire de ce qui me semble interdit d’humour. Alors, si vous vous prenez souvent à avoir honte de vos pensées en état de mauvaise humeur, les niant dans l’immédiat, maquillant le tout d’un sourire crispé, détendez-vous, vous n’êtes plus seul ! Exorcisez ce mal par le rire le temps d’un petit récit déculpabilisateur (*),de par son exagération, moralisateur(**) de par …son exagération .
(**,Non, c’est réellement inhumain de penser cela !)
laissez vous conduire par l’absurde dans toute son horreur……
Et puisqu’il faut un espace d’exposition……………………
Alors il sera plus question d’une projection sur ce support qu’offre le sol. Le curieux devra ainsi garder la tête baissée le long de sa lecture. Une condition à l’exposition qui offrira donc au lecteur tant la posture idéale au recueillement devant cet adieu
