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linfa del progresso
giorgio partesana

Chaque jour la ville se réveil, recommence son cycle. Et moi j'en fait partie. Je participe et je regarde avec mes yeux cette circulation, cette fourmillante activité. Ma camera mes yeux, j'observe.



Symptôme d'une modernité aliénant, on commence chaque jour en descendant au sous-sol pour se déplacer d'une partie de la ville à une autre, d'un organe à un autre. Large partie de la journée est investie dans le circuit souterrain, les veines du corps. Dans les profonds viscères de la ville, n'ayant pas comme référence ni les architectures extérieures ni le soleil, la seule possibilité de retrouver la bonne route est de suivre les indications. On les suit. On trouve le bon trajet.



Les gens sont là comme si depuis toujours ils étaient là. Ils demandent, énoncent leurs problèmes de survivance, leurs idées religieuses. Au cœur de la ville où toute la population se mélange, travailleurs, enfants, clochards, étudiantes, amoureux, désespérés. Le large catalogue humain se met en évidence. Les identités se confrontent volontairement ou pas
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