Wu Ji, la légende des cavaliers du vent et Meurtres pour un mantou.

HuGe_meurtres_mantou

On citera à ce sujet le jeune réalisateur chinois Hu Ge qui, déçu par le film Wu Ji, la légende des cavaliers du vent[1], remonte entièrement les scènes et réalise une vidéo intitulée Meurtres pour un mantou[2] diffusé sur Internet. Cette parodie n’ayant pas plu au réalisateur, Chen Kaige menace Hu Ge de le poursuivre en justice. À ses risques et périls, il fait acte de « lectacture ». Meurtres pour un mantou est un court film, proche des « petites formes » décrites par Laurence Allard, bricolé à partir d’un petit trésor personnel d’images et de sons glanés par Hu Ge. Son bricolage participe à la désintégration de la vieille usine à rêves, autant que du système politique qu’il parodie (l’usine à rêve s’associant au parti politique chinois). Il a fait ce que tout le monde fait sans avoir le droit de le faire et est loin d’être le seul à pratiquer ces manipulations et pas uniquement en Chine.

[1] Chen Kaige, Wu Ji, la légende des cavaliers du vent, 2006.
[2] Hu Ge, Meurtres pour un mantou, (d’après Wu Ji, la légende des cavaliers du vent), 2006.

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