Archive for the ‘Non classé’ Category

Panorama permanent

Vendredi, septembre 10th, 2010

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Un des nombreux panoramas visibles pendant l’exposition universelle de Shanghai.
Pavillon Suisse. Septembre 2010.

Supercargo

Mercredi, septembre 8th, 2010

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Christoph Schwarz, Supercargo, vidéo installation, chinois et sous-titre anglais, 11′, 2010.

“We spent the August 2010 on the container freighter “Contessa” to travel from Hamburg to China- as an exercise in space, time and deprivation. No-way! We had hell of a fun playing Solitaire, reading, watching DVDs and playing Pingpong.”

Comment voyager jusqu’à Shanghai sans prendre l’avion ? Christoph Schwarz cherche différents moyens et finit par partir dans un cargo de conteneurs. Il sera le seul passager d’un cargo semi automatique sans conducteur. Il voyagera  et filmera au jour le jour une traversée en solitaire, en compagnie d’une multitude de conteneurs, mais d’ailleurs que contiennent-ils ?

“I take my cleaning duties on board very seriously, ironically enough, I would even try to execute them above and beyond any exceptations or professional necessity. I would imagine that my swirling wiping motions in the engine room were major contributions to the inner workings of global economy.”

Extrait du dossier de presse de l’exposition Moved, mutated and disturbed identities.
And international post-master programme organised on the occasion of the Luxembourg pavillon at Expo 2010 Shanghai (CN).

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Carey Young. Uncertain Contracts

Vendredi, mai 14th, 2010

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Carey Young, Everything You’ve Heard is Wrong, 1999

Vidéo et après, Carey Young, Uncertain Contracts.
Lundi 17 mai 2010 / 19h00 / Cinéma 1 au Centre Pompidou.

Carey Young travaille sur des questions politiques, sociales et éthiques. Inspirée par l’art conceptuel et les stratégies de la critique institutionnelle, ses œuvres (vidéos, photographies, installation, performance) explorent aussi bien le domaine juridique que la culture d’entreprise afin de mettre à jour leur emprise dans la vie quotidienne et dans le « monde de l’art ».

Be Dark !

Jeudi, avril 29th, 2010

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Collage de pièces (1) qui ont comme point commun de révéler la phrase de Bruce Begout : : “Au fond L’Arcadie ne fait fantasmer pers[onne]. C’est toujours L’Enfer de Dante qu’on lit, jamais le Paradis.”(2)

(1) Black Metal for Ever, 2010 de Michaël Sellam, Outland, 2009, Rodage, 2006 de Fabien Giraud et Raphaël Siboni, Transmission, 2009 de Dominique Blais et vue de l’exposition Celar Door, 2008 de Loris Gréaud.

(2) Bruce Bégout, Le ParK, Paris, Allia, 2010, p.123.

Shu Haolun

Vendredi, avril 16th, 2010

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Nostalgia, documentaire, 70′, 2006.

“Dans le quartier de Jing’an au centre de Shanghai, les changements sociaux conduisent à la disparition de la vieille ville. Ceux qui sont nés et ont vécu derrière les arches de pierre dans les anciennes allées du quartier déménagent dans des appartements fraîchement construits, aux portes d’acier qui bloquent tout regard.” Nostalgia lie les souvenirs du réalisateur à ceux des habitants du quartier et devient le vecteur d’une mémoire collective, liée à un espace et à un mode de vie particulier.”
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Image du haut, une vue du jeu vidéo Sim City et image du bas une vue du centre de Shanghai.

A t-on vraiment envie d’habiter ces tours et de vivre dans un centre commercial  à des kilomètres de son travail ? Quelle forme prendra cette ville si le centre est  occupé principalement par des quartiers de luxe, d’affaire et de musées ? Shanghai devient cette ville-laboratoire où tous les regards sont rivés, tel un observatoire cristallisant les mutations urbaines à l’échelle mondiale. Shu Haolun filme ses interrogations et propage ses doutes sur le devenir de la ville, pour cela il retourne dans le passé et compose des fausses archives pour expliquer le présent,  accomplit une petite histoire personnelle de  son quartier et tente de mieux  comprendre, exorciser, appréhender l’indéterminable Shanghai.

Shu Haolun est documentariste indépendant chinois. Il est diplômé de l’Université de l’Illinois en Etudes cinématographiques. Il vit et enseigne à Shanghai.

Villes émotives

Jeudi, avril 15th, 2010

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A gauche, Une architecture des Humeurs exposée au Laboratoire et à droite One Square Meter House (2003) présenté par Didier Fiuza Faustino lors de sa conférence Against a Hygienapolis à l’Observatoire des Nouveaux Médias.

Architectures des Humeurs et One Square Meter House explorent des  formes prospectives de villes tentaculaires et se développant à la manière de formes combinées les unes aux autres. Le prototype de ville verticale developpée avec One Square Meter House pourrait être une adaptation du roman d’anticipation Les Monades urbaines (1) de Robert Silverberg. Il décrit la vie quotidienne d’habitants de tours de plus de mille étages et hautes de milliers de mètres connectés dans un univers surpeuplé.

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Je complèterais la bibliographie de  l’exposition Architecture des Humeurs (2) par le dernier livre de Bruce Bégout (3) où l’architecte créateur du ParK expérimente une nouvelle forme de construction neuronale : “Toute ma vie je n’ai poursuivi qu’un seul but : la réversibilité totale de la ville et de l’esprit. (…) j’ai voulu construire des villes mentales où la frénésie urbaine serait à l’image des courants psychomoteurs, et pénétrer dans la cité cérébrale, parcourir ses artères encéphaliques […] Si la ville développe l’intelligence en favorisant le processus d’abstraction, l’esprit à son tour doit concevoir des immeubles et des quartiers adaptés à son propre développement neuronal, à la circulation des influx nerveux.” A propos de ces espaces modélisés, citons encore l’architecte du ParK : “Au fond L’Arcadie ne fait fantasmer pers[onne]. C’est toujours L’Enfer de Dante qu’on lit, jamais le Paradis.” (4)

(1) Robert Silverberg, Les Monades urbaines, Paris, Robert Laffont, 1974.

(2) Entre autre Architecture interdite (Jean-Louis Chanéac), Le Styx coule à l’envers (Dan Simmons), Philosophy of Fear (Lars Svendsen), Artscience: Creativity in the Post-Google Generation (David Edwards),

(3) Bruce Bégout, Le ParK, Paris, Allia, 2010, p.119-120.

(4) Ibid, p.123.

Topographie anecdotée du skateboard

Lundi, avril 12th, 2010

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Topographie Anecdotée du skateboard (2008), film, 40′

Le documentaire de Raphaël Zarka intitulé Topographie anecdotée du skateboard (2008) “dresse l’inventaire des surfaces utilisées par les skateurs pour sublimer leur discipline. Inventé en Californie, le skateboard dissocie les formes urbaines de leurs fonctions, posant ainsi les bases d’un naturalisme des rues, terrains vagues et trottoirs. Raphaël Zarka observe ces détournements et les met en perspective : les piscines vides qui ont inspiré la création des skateparks possèdent les propriétés physiques des rampes cycloïdes issues de la mécanique galiléenne. Ici, les principes élémentaires de la dynamique passent d’une forme savante à l’usage populaire. Ainsi de la draisine, deux motos soudées « tête-bêche » en wagon de fortune, reproduite par l’artiste. Ce véhicule rudimentaire, originellement conçu pour évoluer sur le monorail de l’Aérotrain de l’ingénieur Bertin, apparaît comme la contre-forme du progrès, point de tension d’une vision futuriste qui ne se réalisera jamais.

Ce film est une ode à la circulation joyeuse du corps dans l’espace, (tournant, voltigeant, sautant culbutant). Après les séances sur la caméra transportée, voici la caméra skateuse qui suit les skateurs accomplir différentes prouesses techniques. L’essentiel du film est dans une suite de mouvements et de travellings signant cette magnifique topologie anecdotée du skateboard. Le spectateur est littéralement à la place du skateur. Skateur ou pas, il le devient le temps du film jusque dans les envolées vers les sommets les plus hauts et vers les tours les plus rapides.

Dans ce film tout est mouvement. Le corps du skater s’ajuste au centre de sa planche en se fondant dans les mouvements du lieu. Le skater, comme le surfeur qui fait corps avec la vague, navigue dans l’environnement urbain. Il se faufile à travers les aléas des configurations spatiales, fuyant les aspérités et profitant des surfaces lisses en sautant les obstacles. Son obsession est de rechercher tout ce qui glisse en un mouvement continu. Virtuose et joueur de mobilier urbain, la ville se joue, de par son déplacement sur toutes les surfaces des plus planes aux plus complexes, comme les escaliers, les rampes, les couloirs, les tunnels de béton, etc.

Vito Acconci. Du mot, à l’action, à l’architecture…

Samedi, avril 10th, 2010

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Vito Acconci. Du mot, à l’action, à l’architecture, une interview par Audrey Illouz , publiée dans le magazine Artpress de ce mois d’avril 2010.

Au mot Parasite proposé par Audrey Illouz en référence au jeu de mot architectural Para-site et à la pièce Proximity Piece (1970), Vito Acconci répond au sujet de ses travaux plus anciens : “Proximity Piece était une action fugitive : un spectateur était dans le musée, je m’en approchais et je restais à proximité de lui pour qu’il s’habitue à ma présence. On pourrait plutôt parler de préparasite, car même si je mangeais un peu d’espace, je ne retirais aucun pouvoir ou capacité particulière de ce spectateur.” Voir les images de quelques pièces d’architecture plus récentes sur le site d’Artpress.

Collecter / Recycler

Dimanche, mars 28th, 2010

Visite de l’exposition Collecter / Recycler, Usages de l’archive photographique dans la création contemporaine au Centre photographique d’Ile de France dans le cadre du cours S.C.R.I.P.T mardi 30 mars 2010 à partir de 18H. Les œuvres de Stanislas Amand, John Baldessari, Eric Baudelaire, Pierre Bismuth, Ludovic Burel, documentation céline duval, Mark Geffriaud, Jonathan Monk, Mathieu Pernot seront mises en relation avec les thèmes et sujets présentés lors des précédents cours.

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Eric Baudelaire, The Makes, HD Video, 26 minutes.
An adaptation of Michelangelo Antonioni’s notes on un-made films published in “That Bowling Alley on the Tiber.”

Avec Four splashed men (with robot and flamingos), John Baldessari orchestre les images en mouvement par son unité de mesure, le photogramme : « Ce qui m’a détourné de l’image fixe, ce sont les films, j’ai commencé à regarder les tableaux alignés dans les musées comme des plans dans un film »(1). Depuis, il accumule images, photogrammes, documents, archives, dans une immense base de données analogique, véritable iconothèque. Il classe ensuite images et notes suivant des thèmes, organisés par ordre alphabétique, de A (attaque, animal, animal/homme, automobile…) à V (ville, valise, vision, victime…). Il opère à la manière d’un programme qui va piocher dans une base de données. Nombre de ses œuvres sont des agencements, où des photogrammes associés suivant diverses combinaisons : « je pioche dans ce qui est au menu. En outre, on y percevra un désir assez vain de rendre les mots et les images interchangeables »(2) . L’impossibilité, tant de classement que d’interchangeabilité, entre les catégories, le fascine. J’imagine alors John Baldessari choisir, découper, trier puis classer dans ses centaines de dossiers les images suivant des dénominations ; puis plus tard regarder tous les documents conservés sous une catégorie comme « mutilation », pour les rapprocher d’un mot comme « réflexion ». Enfin, les images produisent un autre sens, suivant le nouvel agencement : « L’agencement se fait tout seul, il découle du sens. Pourtant, les modes d’agencement produisent du sens, l’aspect des choses, leur signification. Ils autorisent certains sens et en interdisent d’autres. »(3)  Face à ces accumulations incommensurables d’images, il faut trier pendant très longtemps et ne garder que très peu de choses.

Le cours S.C.R.I.P.T se réfère au film Script conçu et orchestré par Baldessari. Sept couples d’étudiants ont réalisé dix scènes venant de différents scripts de films hollywoodiens. Baldessari a transmis les instructions pour les interpréter. Les scènes sont interprétées par des binômes d’étudiants, puis sont agencées suivant différents ordres : par interprètes, par type de scènes, par choix. Tous les classements de scènes sont assemblées en un montage linéaire, si bien qu’on revoit les mêmes scènes avec différents agencements. Le film est diffusé sur un support pellicule (il existe aussi une édition VHS, copie vidéo du film). Le spectateur perçoit l’ensemble des possibilités, prend conscience du type de montage au fur et à mesure de sa perception et compose mentalement son propre rangement.

Lors de la conférence NEVER BELIEVE WHAT AN ARTIST SAYS ABOUT HIS WORK, Pierre Bismuth explique la pièce Following the Right Hand of… : “Dans cette idée de refaire le même geste qu’un artiste, j’ai commencé à suivre les gestes des acteurs dans des films hollywoodiens, des gestes de femmes. J’ai découpe un verre que je place contre l’écran de télévision, je joue la cassette et avec un feutre sur la vitre, je suis la main pendant une heure et demie. La trace du geste, c’est le graff, la trace du geste pendant une heure et demie. L’oeuvre sur verre terminées, la plaque de verre est inversée, pour retrouver le geste du côté de l’actrice. Ces pièces deviennent des peintures murales aussi. Sur un fond noir, au feutre doré, je reporte à la diapo, le geste simplement”.

Une rencontre succèdera à la visite dès 19h30 où nous présenterons les Attractions périphériques co-réalisées avec Stéphane Degoutin dans le cadre d’une résidence effectuée au CPIF.

(1) Philippe Alain Michaud, « Faillite dans la représentation : l’Univers post-filmique de John Baldessari », From Life, Nîmes, Carré d’Art, Musée d’art contemporain de Nîmes, 2005, p. 30.
(2) John Baldessari, « Notes à moi-même pour des œuvres pas encore créés », From Life, Carré d’Art, Musée d’art contemporain de Nîmes, 2005, Nîmes, p. 58.
(3) Ibid., p. 58.

L’Œil absolu

Dimanche, février 7th, 2010

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Gérard, Wajcman, L’OEIL absolu, Paris, Editions Denoël, 2010, p.81.