Périmètre critique Julie Lallemant et Virginie Vuillemin ------------------------------------------------- --------s
I/Historicité
Notre démarche s’appuie sur le hasard d’une rencontre, dans le même périmètre de vie.

En effet, rencontrées pour la première fois lors de votre cours, nous avons toutes les deux envisagé de travailler sur un projet commun réunissant nos travaux vidéo préalables (portant sur le métro et les escaliers, des éléments urbains).

Le lundi 13 décembre à l’issu de votre cours, sur le chemin du retour, nous nous rendîmes compte que nous étions voisines.

Le périmètre s’est alors imposé à nous !

Ce sera notre quartier, c'est-à-dire le périmètre situé entre la Gare de l’Est et la Gare du Nord.
-boulevard Magenta
-rue de Valenciennes
-rue de Saint Quentin
-rue du Faubourg Saint-Denis
-rue d’Alsace
-rue des Deux Gares
II/Résumé et développement technique
Tout d’abord notre attention s’est portée sur nos lieux de vie.
Chemin du dedans au dehors, de la cour d’immeuble à la rue.… cette rue menant à une autre cour.—cette rue reliant la cours de Virginie à celle de Julie

--séquence chaotique imposée par la marche à pieds (idée de refaire la séquence en vélo)

-Aller/retour-dedans/dehors, de la sphère privée à la sphère publique.

La caméra quittant un moment l’espace intime de la cour s’engouffre à l’intérieur de la Gare de l’Est.
Plan séquence –plan fixe-sur l’activité de la Gare, ambiance sonore animée (bien restituée par la camera Panasonic mini DV modèle NV-DS 60 EG.)

-Des trains entrent en gare, des voyageurs circulent, des sonneries de portables retentissent, des altercations, des grincements d’engins…..


-Contre jour illustrant la dimension sacrée et historique du lieu.

-Une passante, future passagère, entre dans le champ de vision et restera au premier plan les 46 secondes de tournage de cette séquence.


Sensibles au ressenti des habitants du quartier concernant l’environnement dans lequel nous vivons, nous réalisons alors des interviews dans la rue, puis dans un mouvement de retour au domaine privé nous continuons les interviews chez une connaissance.

Ce jeune homme habite le quartier depuis quelques années. Il est tout à fait d’accord pour nous livrer ses impressions sur l’environnement, la vie du quartier.
Son appartement a vue directement sur les quais de la Gare de l’Est !

Différentes séquences vidéo vont être réalisées.

Dispositif : interview des différents participants (Adrien, le jeune homme qui nous reçoit chez lui et deux amis à lui qui acceptent à leurs tours que l’on enregistre leurs témoignages, leurs impressions, des bribes d’existence)

L’Anonymat se voulant respecté, deux options s’offraient à nous :le contre jour ou l’usage de la voix off .. Nous avons retenu cette solution.


Les mots commandent l’image, en fonction de l’histoire qui se raconte.

-Balayage du paysage
-Travelling allant des toits de la Gare, courant le long des voies et du Pont Château Landon.
-Zoom sur le va et vient incessant des voyageurs empruntant « l’Escalier » (classé monument historique) menant à la rue d’Alsace située au pieds de l’immeuble dans lequel habite Adrien, point de vue duquel nous filmons.


S’appuyant sur les réactions des différentes personnes interviewées :
-manque d’espaces verts, trop de pollution sonores, visuelles, olfactives, trafic important dans le quartier des gares etc…

Nous nous proposons alors d’orienter notre travail vers le thème environnemental.

Le périmètre artistique confondu avec le périmètre urbain, se voit ainsi entrer dans le champ de la politique de l’aménagement du territoire.

Le 10ème arrondissement étant en pleine mutation (cf : la documentation ci-jointe)


III/Plan d’évolution du travail à venir :

Le champ d’exploration devenant trop vaste, peut-être un peu trop loin d’une démarche strictement artistique, nous souhaitons à l’avenir refocaliser notre travail vidéo sur un rendu plus plasticien.

Nouvelles sources :
Tentatives d’épuisement d’un lieu parisien Edition Christian Bourgeois, 1975.

Espèces d’Espaces Galilée, 1974

La Photographie plasticienne, l’extrême contemporain Paris, Edition du regard, 2004 Dominique Baqué